Les blondes font de la randonnée
Dimanche 12 juin La presqu’île de la Caravelle
Anse rivière, au début de la presqu'ile; non loin de Tartane.
Des pêcheurs tirent un immense fîlet sur la plage
Tartane, un pord de pêche à l'est très coloré sur la presqu'île
Nasses à langoustes
Un contre-jour et un horizon pas droit, marques de fabrique de la photographe...
Une presqu’île longue d’une douzaine de kilomètre, avec des panoramas superbes de part et d’autre de la route de la crête, unique départementale permettant de la parcourir de tout son long. Toute l’extrémité est une réserve naturelle, un site protégé permettant de découvrir la mangrove, sous une chaleur…. mais sous une chaleur….
à droite de la route (la même chose de l'autre côté de la route)
Au bout de la presqu’île, le château Dubuc, point de départ des sentiers. Sur le parking, crème, crème et re-crème. (À deux doigts de lancer un appel d’offre pour une palette de crème solaire pour tenir les 3 mois….)
Munis de notre jambon carrefour sans couenne d’une main, et d’un régime de banane de l’autre, nous nous engageons sur le « petit sentier ».
Il est midi, nous sommes 4, nous avons 1,5L d’eau dans nos sacs (et 9L dans le coffre, brûlants à notre retour). Il parait que nous sommes en 5e de pharmacie. « L’idéal, selon le routard page 227, est de partir vers 6-7h du matin… » mouai mouai mouai…
Le petit sentier, balisé en blanc cerclé de jaune, permet de découvrir la mangrove, cet étrange milieu entre terre et eau où prolifèrent des milliers de crabes et où poussent des palétuviers.
Mikado de racines de Palétuviers
Après 1h de marche, nous perdons Caca qui nous fait une petite insolation. Caca sombre, caca défaille, Caca a beau avoir mis sa casquette, Caca transpi, Caca déshydrate, Caca soif.
Juju et Fifi tendent de la réanimer pendant que Vincent prend des photos… La prochaine fois nous lirons le Routard la veille ! (ou d’une manière plus attentive…..)
L’hélicoptère de la sécurité civile ne pouvant pas se poser dans la Mangrove, Mamoure finit par se réanimer.
De retour au parking, nous voilà repartis, direction… plage !!! Première halte à la plage des surfeurs (l’Anse Bonneville, toujours sur la presqu’île, un peu plus en amont). Pas de houle, de la caillasse, pas de buvette… pas terrible.
Nous voilà repartis pour l’Anse de l’Etang (sans étang), encore plus un amont. Ce sera la bonne. Après un petit canon pour remettre le facteur sur le vélo, nous posons nos serviettes. Plusieurs problèmes se présentent à nous :
- Le sable est incliné dans le mauvais sens
- Il pleut toute les 2 min (le temps change très très vite)
- Des guignols écoutent du zouk à toute blinde non loin le coffre ouvert
- Julie en est à 82 boutons (laids, disgracieux, purulents, s’infectant et se nécrosant.. 82 horreurs sur 1,74m2, c’est possible) et les yen-yens attaquent ce qui aggrave les choses (ces petites mouches sont actives sur les plages, en particulier juste après qu’il ait plu)
On décolle, ça suffit, on retourne à la casbah.
Arrivé pile poile à l’heure de l’apéro (c’est bizarre c’est un des seuls horaire que l’on arrive à respecter) nous nous installons sur la plage pour le coucher de soleil, bien mérité après cette dure journée somme toute épuisante.
Une femme, passant par là, complètement hilare nous interpelle. Afin de vendre ses gâteaux à la cannelle, nous aurons droit tour à tour à ses impressions : Fifi a un regard gynécologue, sincère et timide ; Vincent a le regard profond ; les grognasses sont sœurs et leur sourire est resplendissant… bide commercial, aucun gâteau vendu !
En admiration devant les variations de teinte des nuages, cette petite visite impromptue ne nous perturba pas beaucoup…
Repas de gala. Conseillé par le Routard (notre bible), nous allons au Manureva pour dîner Créole, restaurant nous réservant une déco « festive et chaleureuse »… ce qui se traduit par un décor Normand, à 6000 km de la Normandie. Normalj’ai envie de dire.
La cuisine Créole que nous prépare le chef, selon l’explication d’une charmante serveuse parfaitement antipathique, est adapté pour être appréciée par la majorité de la clientèle. Une cuisine aseptisée que nous digérerons (même Vincent) grâce à un bonbon à la menthe identique aux pastilles des urinoirs masculins, accompagnant une note qui me fit oublier par deux fois le code de la carte bancaire….
(ndlr en réalité ce n’était pas si mal, la dorade était excellente)
dorade sur "sauce créole"
Une journée… bien remplie ! Et c’est pas finit….